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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 14:11

 

Tous les destins ne sont pas égaux sans doute parce que nous ne sommes pas semblables

Et on a beau vouloir et on a beau y croire, certaines donnes nous échappent

Une multitude de voies nous emmènent et nous égarent

Et bien qu’on pense avoir le choix, ceci n’est autre qu’illusoire

 

Les pas que l’on suit, les chemins que l’on emprunte en hésitant parfois

Pourraient vouloir nous dire ‘c’est de ta faute si t’en es là’

Et bien qu’en effet nous semblions maitres de nos croix,

Il est des forces  contre lesquelles on ne peut faire le poids

 

Inconsciemment, trop souvent, on attire le même genre de personnes

Parce qu’on a une mission, parce qu’on a tous un rôle

Et on a beau ôter ces étiquettes trop collantes

Il reste souvent des traces qui nous replongent dans la tourmente

 

Certains destins sont faits de sinueux sentiers, d’autres de larges routes solides et joliment tracées

Et bien que l’on ignore ce lot qui nous attend, il est une évidence que l’on ne peut nier

Nous ne sommes pas tous nés sous une seule même étoile,

Trop de constellations, se sont livrées bataille

 

Et quoi qu’il nous arrive et quoi que l’on évite

Les pages de ce grand livre nous rattraperont bien vite

Nos larmes n’y feront rien, quoi qu’attiser le feu

Elles ne parviendront pas à nous rendre plus heureux

 

A nous donc à apprendre à éviter les pièges qu’on nous tend sous nos pieds trop peu ancrés au sol

A nous donc de nous fier à cette voix intérieur, pas aux discours connus et aux belles paroles

Et si l’on peut tomber, on peut se relever, avec la rage au ventre et l’envie de gagner

Et si l’on sait montrer qu’on peut défier le sort, peut être que notre route se verra détournée

 

J’ai trop de cicatrices sur ce cœur recousu, trop d’hématomes  jaunis qui me recouvrent le corps

Trop de douleurs enfuies presqu'à perte de vue, trop de blessures  cachées  sous mes cernes et mes pores

J’ai trop de  plaies ouvertes qui déguisent ma peau, trop d’espoirs vus dissous dans le fond de mes paumes

Trop de visages éteints sous ces faciès que j’orne, trop de mots que je hais tant ils sonnent trop faux

 

Et quand la coupe est pleine, que retentit l’alarme, que le miroir se fend et que la corde se brise

Quand le rideau retombe, que le livre se referme, que la fierté se ravale au contraire de mes larmes

Quand ma patience me cherche, qu’elle ne me trouve plus et que les bras m’en tombent faute de déconvenue

Quand  sonne soudain le glas, je dépose les armes et j’inscris de ma plume ‘Trop tard’

 

 

Alors je signe sur le sable, ce point de non retour et les vagues s’emparent de ce fichu passé

Une question sans réponse vient alors s’échouer… pourquoi n’ais je pas, moi, le droit d’être aimée ?

 

 

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  • : Sur le pas de ma porte
  • : Les mots permettent tant de choses... Ils savent être la pire insulte comme la plus belle des déclarations. Ce blog aura donc pour but de laisser mon coeur s'entrouvrir et parfois s'étaler sur les pages de ce livre fou qu'est le virtuel. De manière anonyme je travaillerai les rimes selon les humeurs et les envies du moment... Bon voyage !
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